REVUE DE PRESSE : Un article écrit par Marina Alcaraz publié dans Les Echos.fr revient sur le financement des fictions françaises par les marques.
En s’intéressant au cas YouTube, on se rend compte que le « brand content » s’est beaucoup développé ces dernières années. Nombreux sont les annonceurs qui utilisent cette pratique pour placer leur produits ou pour financer des web séries comme Golden Moustache en France. Si cette technique de communication permet de toucher la cible de la jeunesse sur le web, elle s’efforce de ne pas décider du contenu malgré le financement.
L’article insiste aussi sur la force du placement de produit sur le web dans un contexte où l’adblocks” [logiciels bloqueurs de pub, Ndlr] est de plus en plus présent. « Pour toucher leur cible, les annonceurs vont devoir de plus en plus trouver des alternatives, notamment au phénomène des “adblocks” . En outre, la perception d’une marque est plus positive dans un contenu, lorsqu’elle est légitime, plutôt que dans une publicité qui coupe un programme », explique Lucien Boyer, chief marketing officer de Vivendi Village, qui veut se renforcer dans ce domaine.
C’est alors que la question du financement à la télévision est posée. En effet, pouvons-nous imaginer autant de financements pour les fictions françaises? Une aubaine pour les producteurs à la recherche de nouveaux financements suite à la baisse des budgets de nombreuses chaînes. Si cette pratique tend à s’intensifier en parallèle à la télévision, on ne peut pas encore envisager de financement total par les annonceurs. « Des producteurs m’ont déjà posé la question d’un financement exclusivement à travers des placements de produits. Le marché n’est pas encore mûr, mais pourquoi pas d’ici quelques années », appuie Jean-Dominique Bourgeois, directeur de Place to Be Media.
Les marques prendront-elles le pari du placement de produit? Si le CSA reste vigilant face à cette pratique, il existe d’autres techniques liées au placement de produit. Comme l’explique la journaliste : « un annonceur a la possibilité d’aller plus loin en contribuant à financer indirectement une fiction via un prolongement Web : par exemple, Sephora vient de lancer un tutoriel avec l’héroïne de la série « Clem » (sur TF1). Et un téléspectateur peut retrouver sur le site de « Plus Belle la Vie » les marques de vêtements portées par tel ou tel personnage du feuilleton. »
Pour retrouver l’article dans son intégralité : cliquez ici.